Enzo Fernandez-Mangas

Enzo Fernandez-Mangas et Roman Lissowski : LA RENCONTRE

J’ai débuté le golf à trois ans en Baby golf car j’étais un enfant hyper actif.  Mes parents étaient persuadés que le golf allait me canaliser. Mais ce qu’ils ne savaient pas, c’est que j’allais devenir accro ! Je pense que Roman Lissowski y est pour beaucoup, c’est lui qui m’a mis mon premier club de golf entre les mains, c’était magique.

La découverte du golf avec Roman Lissowski

J’avais cours tous les mercredis au Golf de Vigneux de Bretagne près de Nantes. Papa m’avait expliqué comment on jouait, mais moi j’étais plus ballon de foot ! De toute façon, je devais y aller, je n’avais pas le choix. Nous arrivons au golf, Roman nous accueille, à dire vrai, je suis impressionné par ce Grand Monsieur. Il avait l’air tellement grand ! 

Roman organise les ateliers nous y passons par petits groupes. Des balles, des cerceaux, des paniers des cibles, il nous explique en quoi consiste chaque atelier. Il est si patient et bienveillant ! Je commence à bien l’aimer et je comprends rapidement qu’il faut être le plus précis possible.

Pour finir les séances, Roman nous prêtait des mini-clubs et nous allions au practice. Il nous faisait toujours taper des balles sur la partie haute du practice comme ça nous avions l’impression qu’elles volaient beaucoup et que nous étions des graines de champions. 

Le bilan de cette première année de golf fût plutôt positif. Je me suis amusé, j’ai découvert un nouveau sport avec du challenge et j’ai adoré

Des routes qui se séparent… pour mieux se retrouver

Mais la réforme des rythmes scolaires pointe son nez, retour à l’école obligatoire le mercredi donc plus de golf avec Roman ! Maman et papa trouve un nouveau club mais je dois me séparer de Roman.

Je continue le golf, je m’habitue à mes nouveaux entraineurs, on m’inscrit à ma première compétition, j’ai 7 ans… J’y prends goût et je ne veux plus faire de football, je veux devenir professionnel de golf…

Lors de certaines compétitions je recroise Roman, il observe mon jeu, prends des nouvelles, suit mes résultats. En fait, il ne m’a jamais quitté, il savait que j’avais été piqué par le virus de la balle blanche. 

En avril 2022, au Grand prix de Limère, il rejoint maman sur le parcours pour savoir comment j’allais, elle lui raconte mes déboires et Roman avec son optimisme légendaire lui répond que ça finirait par s’arranger !  Il avait vu juste !

Un bruit court que mon entraineur va partir. Papa et maman en discute et forcément, il n’y a aucun doute c’est Roman qu’il me faut. Papa, en sous-marin, contacte Roman pour lui expliquer la situation, moi je suis aux Internationaux de Chantilly et je dois rester focus. Quel soulagement, il a dit oui ! Maman m’en parle sur la route du retour et je pense que je ne pouvais pas trouver mieux !

Finalement Roman n’est pas si grand que ça !  Enfin si, il est grand et plein de savoir, de technique et de connaissance. J’ai enfin trouvé un entraineur qui me comprenne et qui tienne compte de qui je suis et de comment j’évolue.

Merci Roman, j’ai grandi, mûri. Je réalise que tout est question de patience, persévérance et de travail.

A lire également

2 Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *